Rétro-scoop

Nouvelles du passé, compréhensions nouvelles :
PRA Magique vs. PRA pragmatique

Que faire en cas de sinistre, et a fortiori, en cas de perte de données, tout en réduisant la perte d’activité ? Le PRA, ou Plan de Reprise d’Activité, répond à cette interrogation. Il n’est plus aujourd’hui réservé aux grandes entreprises. Mais encore faut-il connaître les technologies disponibles et bien cadrer les besoins de l’entreprise et celui des collaborateurs.

  • Le PRA Magique
  1. La plupart des PME n’ont pas de plan de reprise d’activité. Lorsqu’on les interroge, les dirigeants expliquent qu’ils en n’ont ni les moyens, ni le temps nécessaire à y consacrer. Par ailleurs, ils ont du PRA une image faussée où s’entremêlent technologies complexes et investissements lourds. En effet, historiquement, les PRA ont consisté à dupliquer l’infrastructure informatique dans un second lieu, distant de plusieurs dizaines de kilomètres, pour en assurer une réplication instantanée des données et à automatiser les bascules d’une infrastructure à l’autre. Ce PRA magique a un coût. On parle de budget en milliers, voire en millions d’euros. Peu d’entreprises sont prêtes à investir autant d’argent.
  • Le PRA Pragmatique
  1. A l’heure du Cloud, des solutions existent pour rendre le plan de reprise d’activité accessible à tous, de l’artisan à la grande entreprise. Les nouvelles technologies permettent de s’affranchir des investissements couteux que sont les baies de stockage répliquées en metro-cluster, les liens WAN en gigabit ou encore le matériel à doubler pour assurer la bascule. Par ailleurs les outils sont de plus en plus conviviaux et orientés vers l’utilisateur.
  2. La problématique devient alors organisationnelle plutôt que technologique. L’enjeu est de trouver le bon compromis entre temps d’arrêt et investissement. Pour cela les recommandations sont simples.
  3. La première est d’avoir un jeu de copie locale, le plus à jour possible. Pour cela, le temps réel représente la meilleure alternative face aux sauvegardes planifiées. En effet, il est préférable de restaurer une base de données de l’heure précédente plutôt que de la veille. Ou encore, de pouvoir récupérer un fichier supprimé par erreur dans les minutes qui suivent sa suppression.
  4. Dans un second temps, les données sauvegardées sont transférées vers un Cloud sécurisé. Elles sont ainsi mises à l’abri des risques d’inondations, de vols, d’incendies, de catastrophes naturelles. Le datacenter, comme il est appelé, assure un environnement ultra sécurisé, présentant toutes les garanties quant à la sécurité logique et physique des données. En cas de besoin, les données sont accessibles 24h/24, le tout très facilement depuis une interface dédiée.
  5. Enfin, le PRA est documenté sur la base de discussions avec les utilisateurs finaux. Il établit les objectifs de réactivité et les actions à mener pour chacun des cas de figure identifiés. C’est dans ce cadre que sont précisés les outils prévus pour la reprise d’activité et qu’est traité le cas des applicatifs.Le résultat est en général assez éloigné des idées préconçues du départ et s’avère très abordable. Il laisse la part belle au bon sens et non à la technologie.

Source : ITRNews

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