Rétro-scoop

Nouvelles du passées, compréhensions nouvelles :

Les aurores boréales capturées avec le PMW-EX1 de Sony

Renommé pour filmer dans des conditions météorologiques extrêmes, le caméraman Alister Chapman se rend en Arctique pour saisir les couleurs magiques des aurores boréales. Ce tournage sera-t-il le plus grand défi jamais relevé par le PMW-EX1 de Sony ? Aventure à découvrir :

Capture de l'aurore boréale Le PMW-EX1 capture un spectacle naturel extraordinaire. Qu'est-ce qu'une aurore boréale ?
Les aurores boréales sont l'un des spectacles naturels les plus époustouflants. Le vent solaire frappe la terre, chargé de particules qui sont diffusées vers le pôle Sud et le pôle Nord par le champ magnétique terrestre. Ces particules interagissent avec les gaz de la haute atmosphère, ce qui libère les photons de lumière. Si la quantité de photons libérée est suffisante, une lueur apparaît dans le ciel. C'est cette lueur que l'on appelle aurores boréales et australes.
Choix du caméscope :
Je gère une librairie d'archives vidéos comprenant des événements naturels. Je souhaitais ajouter des aurores à la librairie, c'est pourquoi j'ai décidé de me rendre dans le Nord de la Norvège pour tenter de capturer les lumières en HD.La technologie XDCAM de Sony permet d'enregistrer des couleurs jamais vues. Je savais, de par mes recherches, que la lumière serait de faible intensité. Il me fallait donc une caméra haute sensibilité. Je savais également qu'il ferait froid ; la caméra et le support d'enregistrement devaient donc être résistants.
Le PMW-EX1 de Sony, un caméscope poids plume :
Le nouveau PMW-EX1 de Sony semblait correspondre à mon budget. C'est l'undes caméscope HD à cartes mémoire SxS les plus sensibles sur le marché ; des températures aussi basses ne seraient donc pas un problème. Autre avantage indéniable : sa compacité et sa légèreté. Comme tous les frais de déplacement étaient à ma charge, je ne voulais pas dépasser le poids de bagages autorisé !
Arrivée à Tromso :
J'ai voyagé jusqu'à Tromso, en Norvège, avec l'un de mes compagnons de traque aux orages, Mark Humpage. A notre arrivée, nous avons été accueillis par des chutes de neige. Le ciel était très nuageux et nous savions que nous ne verrions pas l'aurore. Nous avons regardé les prévisions météorologiques pour la Norvège et avons décidé de nous rendre à Karasjok, un petit village du Nord-Est, où le ciel devait être plus dégagé.
Dans les montagnes :
Dans les montagnes, nous sommes restés dans une petite cabane. Nous ne pouvions nous y rendre qu'en motoneige. J'étais ravi que mon caméscope soit léger et robuste. Le chemin jusqu'à la cabane a été assez dur, c'est le moins que l'on puisse dire. Je suis monté à l'arrière d'une motoneige, dans un traîneau, avec tout le matériel vidéo. Il n'y avait pas de suspension et nous rebondissions sur des lacs gelés et des champs de glace. A mesure que nous montions dans les montagnes, la température baissait de plus en plus.
300 kilomètres au nord du Cercle arctique…
En arrivant à la cabane, il faisait -14°C. Il faisait si froid que l'eau des gourdes était complètement gelée. La seule source de chaleur que nous avions était un poêle à bois. Comme nous nous trouvions à 300 kilomètres au nord du Cercle arctique, les journées étaient courtes. A 14h30, le soleil commençait à se coucher et le ciel s'éclaircissait, révélant un croissant de lune et d'innombrables étoiles. Les bras croisés, nous guettions le premier signe de l'aurore boréale – nous n'avons pas eu à attendre bien longtemps.
Tout d'abord, nous avons aperçu une faible lueur verte à l'horizon. Doucement, mais sûrement, la lueur s'est faire plus vive et des modèles distincts de lumière verte ont formé un arc et se sont mis à danser dans le ciel. Il était temps de sortir le caméscope…
Film de l'aurore :
Les aurores boréales sont généralement assez ternes. Pour les voir à œil nu, il vous faut faire abstraction des lumières des rues et laisser vos yeux s'adapter à la nuit.
Les filmer avec un caméscope relève du défi, mais c'est un défi que le PMW-EX1 relève sans le moindre effort. L'EX1 est équipé d'un mode d'« obturation lente », selon Sony.
Fonction d'enregistrement séquentiel :
L'obturateur électronique d'un caméscope est généralement ouvert une fraction de seconde uniquement (1/50ème pour les pays PAL et 1/60ème pour les pays NTSC) mais l'obturateur du PMW-EX1 peut être réglé afin de rester ouvert jusqu'à 64 images.
En laissant l'obturateur ouvert plus longtemps, davantage de photons de lumières s'accumulent dans le capteur CMOS, en augmentant considérablement la sensibilité sans avoir recours à un gain très élevé. Il y a cependant un inconvénient : l'image ne se met à jour que toutes les 64 images ce qui donne une sorte d'effet image par image. Pour contourner cela, j'utilise la fonction d'enregistrement séquentiel du PMW-EX1.
En dessous de zéro – Aucun problème !
L'aurore se poursuit tandis que la nuit tombe. Il fait également de plus en plus froid ! Il faisait si froid que toute l'humidité se transformait en glace. A la fin de notre tournage nocturne, le PMW-EX1 était blanc, recouvert de glace. Seuls le viseur et l'objectif, caché derrière son capuchon, n'étaient pas recouverts de glace. Le caméscope fonctionnait malgré tout parfaitement. Même les batteries ont tenu le coup dans ce froid glacial.
Gel de la condensation :
Il y a un problème que je n'avais pas anticipé : la condensation. Lorsque je suis rentré dans la cabane avec le PMW-EX1, l'air intérieur, relativement chaud, a frappé le caméscope complètement gelé. De la condensation s'est alors formée. Avec un caméscope à bande, cela ferait coller la bande au tambour vidéo et afficherait un avertissement "buée". Mais comme le PMW-EX1 fonctionne avec une carte mémoire, je n'ai pas eu ce problème. Mais il faisait si froid que la condensation se transformait en glace. Lorsque j'entrais dans la cabane, de la glace recouvrait objectif en quelques secondes. Le caméscope devait donc rester à l'extérieur et passer les nuits dans un sac à dos, dans le froid arctique.
Grondement arctique :
Le matin suivant, nous fûmes réveillés par un bruit de glace frappant les fenêtres de la cabane. Le vent s'était levé durant la nuit et soufflait très fort. J'ai eu un choc lorsque je suis sorti de mon lit tout chaud et ai aperçu le sol de la cabane entièrement gelé….Brrrrr ! Après quelques tasses de café bien chaud et un petit déjeuner à base de viande de renne et de fromage, nous avons décidé de nous aventurer à l'extérieur et de monter sur l'un des plateaux pour prendre quelques vues des champs de glace.
Le PMW-EX1 enregistre des images spectaculaires :
Le vent hurlait et la glace tournoyait comme une tempête de sable. C'est l'une des conditions les plus extrêmes dans lesquelles j'ai jamais dû filmer. Malgré le fait que je n'avais aucune protection pour le caméscope, le PMW-EX1 a fonctionné à merveille. Les filtres à densité neutre intégrés étaient parfaitement adaptés à la lumière plate mais lumineuse et le caméscope m'a permis de prendre des images vraiment impressionnantes. J'ai utilisé l'un des paramètres Cine Gamma du PMW-EX1 pour ajouter un peu de vitalité aux images. De plus, le superbe écran LCD intégré était facilement visible malgré la dureté de la lumière. Nous ne sommes pas restés longtemps sur le plateau. Il faisait trop froid pour filmer pendant des heures. Nous sommes donc retournés à la cabane.
SxS gelée :
A titre d'expérience, j'ai laissé une carte SxS toute la nuit à l'extérieur, sous la neige, pour voir si le froid l'endommageait. Comme elle n'était pas affectée, je suis allé un peu plus loin. J'ai posé l'une de mes cartes SxS sur une assiette et versé de l'eau dessus. En 15 minutes, l'eau avait gelé et formé un morceau de glace. J'ai placé ce morceau près du poêle pour faire fondre la glace et sécher la carte avant de la remettre dans le caméscope pour voir si elle fonctionnait toujours. Comme je m'y attendais, la carte fonctionnait parfaitement et la vidéo enregistrée sur la carte avant le gel était entièrement intacte.
PMW-EX1 : unique en son genre :
Nous avons passé six jours en Norvège, dont quatre dans les montagnes. Nous avons eu des températures jusqu'à -26C et les vents ont soufflé jusqu'à 65 km/h. Le PMW-EX1 n'était pas protégé pendant que nous filmions et était balloté sur les motoneiges et les traîneaux. Malgré ce traitement relativement dur, il a parfaitement fonctionné.
Le PMW-EX1 s'est également révélé parfaitement adapté pour filmer les aurores boréales, me permettant d'ajouter plus de 30 minutes d'aurores à ma librairie. Je ne connais pas d'autre caméscope aussi robuste, léger et sensible, avec un enregistrement 1920×1080 de haute qualité.
Veuillez remarquer que l'utilisation qu'a fait Alister des cartes SxS dépasse les instructions d'utilisation recommandées et compromettrait les conditions de la garantie !
Source : Sony Europe