Le format 16/9 sera accessible à partir du 7 avril sur les chaînes du service public, France 2 et France 5. Un peu plus tard, en septembre, ce sera au tour de Arte de passer dans le format large. Pour France 3, le déploiement se fera progressivement, région par région.
Depuis que le format large en 16/9 existe, il était temps qu'il arrive sur nos écrans et c'est grâce à l'arrivée de la haute définition que nous allons commencer à profiter d'images bien plus belles et surtout mieux définies.
Le passage des chaînes de télévision en 16/9 est un stade obligatoire dans la mesure où il permettra de proposer des programmes en haute définition à l'avenir.
Évidemment, des chaînes arrivent directement en HD et donc, en 16/9, mais en ce qui concerne les chaînes existantes, il vaut mieux procéder par ordre.
Les chaînes TV du service public passent au 16/9
Début avril, France 2 et France 5 ouvre le bal du format large en 16/9, dans la nuit du 6 au 7 avril pour être plus précis.
France 4 basculera ses programmes en 16/9 le 5 juillet et la chaîne Arte est planifiée pour le 6 septembre. Concernant France 3, les choses sont plus délicates dans la mesure où il y a pas mal d'éditions régionales. Qu'à cela ne tienne, la chaîne des régions fera son transfert en 16/9 progressivement et région par région. Il est fort à parier que, comme d'habitude, Paris pourrait bien être la privilégiée de service.
Les autres chaînes du service public, TV 5 et France Ô, ne semblent pas être concernées par le format 16/9 pour l'instant, mais il pourrait bien en être question à l'avenir. Il serait regrettable que ces deux chaînes ne soient pas en 16/9 car elles font aussi partie du paysage audiovisuel français.
D'un côté pour France Ô qui est la chaîne française de l'Outremer et d'un autre pour TV5 qui est une fenêtre de la francophonie à travers le monde et dont la plupart des programmes retransmis proviennent de chaînes qui existent en 16/9.
L'autre problème de ces deux chaînes, c'est qu'elles ne sont pas accessibles par la TNT ou par voie hertzienne alors même que tous les français paient la redevance. Quelles différences il y a entre le 4/3 et le 16/9 ?
Une image 4/3 est presque carrée et force la vision dans ce format. C'est fatigant pour la vue et l'image n'est pas si bien définie qu'elle parait. La perte d'images par rapport au format d'origine est d'environ 30 %
Sur les téléviseurs modernes, nous avons la possibilité de « zoomer » pour recadrer l'image mais le résultat n'est pas toujours probant. En regardant l'image ci-dessous, vous voyez à gauche le visage poupon du présentateur qui se retrouve écrasé, et à droite, l'image étant coupée dans sa hauteur fait disparaître le haut de la tête du présentateur.
Enfin, voici l'exemple de la même image formatée en 16/9. Le spectacle est complet, l'image est fine et bien mieux définie. Dans ce cas, la perte d'images par rapport au format d'origine est d'environ 10 %. De plus et cela est important, la largeur de l'image cadre beaucoup mieux avec les yeux qui feront moins d'efforts pour recréer le format rectangulaire du 16/9.
Prochaine étape, la haute définition
Les chaînes du service public seront basculées en haute définition dès la rentrée 2008. Certaines, en septembre et d'autres en octobre. Le transfert se fera progressivement et concernera dans un premier temps, France 2, France 5, France 4 et Arte.
Quid du Dolby Digital ?
Voici un autre débat et il est complémentaire au format de l'image : le format sonore !
La France est bien en retard sur ce point. Alors, vu que l'image passe en version large, il serait grand temps que le format sonore en fasse autant.
En effet, nos chaînes sont diffusées en simple son stéréo alors que beaucoup de programmes, les films notamment, existent en son Dolby Digital 2.0 ou 5.1.
Sur ce point, notre pays peut se vanter d'avoir un grand retard sur ces voisins européens qui sont passés depuis longtemps au format Dolby Digital. En Allemagne et en Angleterre par exemple, ils en sont à commencer la diffusion de radios en Dolby Digital 5.1.
Source : Site Degroupnews – Brève rédigée par Patrick E.