Pour redonner un peu de couleurs à un marché américain de la vidéo moribond, Warner compte sur le Blu-ray UltraViolet. Cette année, le marché américain de la vidéo devrait avoisiner les 9,9 milliards de dollars. Ca semble énorme, mais c’est pourtant 29% de moins qu’en 2004, note IHS. Et les prévisions pour les années à venir ne sont pas bonnes, puisqu’elles tablent sur une nouvelle chute du chiffre d’affaires à 8,1 milliards de dollars en 2015.
En gros, les consommateurs n’achètent plus. Ils préfèrent louer, soit par le biais de services de location de DVD/Blu-ray physiques (par courrier postal ou bornes), soit via les nombreux services de VoD disponibles. Et le problème pour les producteurs, c’est que la location et la VoD génère des revenus largement inférieurs à ceux issus des ventes (qu’elles soient physiques ou électroniques).
Voilà pourquoi cinq des six principaux studios américains ont formé le Digital Entertainment Content Ecosystem (DECE) et donné naissance à l’UltraViolet. Il s’agit d’un Blu-ray tout ce qu’il y a de plus classique intégrant une copie numérique et des DRM pour que le film puisse être lu indifféremment sur ordinateur, tablettes et smartphones. Jusqu’à 12 appareils sont tolérés détenus par jusqu’à 6 membres de la famille. Les deux premiers titres UltraViolet sont Horrible Bosses et Green Lantern.
Source : iTRNews