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Nouvelles du passé, compréhensions nouvelles :
Sony Guide d’utilisation du Camescope PDW-700 XDCAM HD422 50 Mbits

« Avec son capteur 2/3 pouce, son échantillonnage en 4:2:2 et un débit de données de 50Mbps, le caméscope PDW-700 représente selon moi l’association entre qualité d’image et taux de compression idéale pour satisfaire les besoins de tous les marchés et des professionnels. » :

Outre l’écriture et la réalisation de téléfilms pour enfants, Alex Metcalfe est un directeur de la photographie très recherché ayant récemment participé, entre autres, à des longs métrages, (Asylum, réalisé par Nigel Barker) et des documentaires destinés à la télévision (The Real Mrs Doubtfire, pour Sky). Sa dernière comédie dramatique (Delta Forever, réalisé par Misha Manson Smith) est en cours de développement avec Angel Eye et vient d’être nominée au prix écossais de la BAFTA.
Son projet actuel, un épisode pilote de 30 minutes pour une comédie intitulée Not Safe For Work, l’associe de nouveau à Misha Manson Smith. Ecrit par Ben Schiffer (Skins) et Mike O’Leary (écrivain/producteur) et développé en collaboration avec le chef scénariste Robert Leedham de Company Pictures, il compte parmi son casting Harry Enfield, Antonia Campbell Hughes et Henry Lloyd Hughes. Cet épisode se présente comme un croisement entre la sitcom de Channel 4 Nathan Barley et Les années coup de cœur, et nous questionne sur ce qu’un garçon de dix ans deviendrait lorsqu’il serait adulte.
> PDW-700 XDCAM HD422 :
Ce film a été tourné en tant que production National Film and Television School et en deux blocs, sur une semaine, à l’aide du caméscope Sony PDW-700 XDCAM HD422.
« Nous souhaitions vraiment travailler avec une résolution 1080p à 25 ips et tourner avec un adaptateur Pro35 et des objectifs Zeiss Superspeed. Il nous fallait donc un capteur 2/3 pouce », explique Alex Metcalfe. « L’absence de cassette était pour nous un plus mais pas une nécessité, bien que l’idée m’ait plu. »
Alex Metcalfe avait déjà enregistré les prises de vue sur disque et sur carte mémoire auparavant, et il appréciait l’accès rapide aux séquences contenues dans la caméra qu’offrent ces systèmes.
« Le téléchargement du contenu est bien plus simple sur disque que sur carte mémoire ; les disques sont très abordables, ce qui ne pose aucun problème concernant leur remplacement fréquent. En outre, il n’y a aucune perte de signal avec les disques, contrairement aux cassettes », explique-t-il.
Prime TV a souvent été le partenaire de choix d’Alex Metcalfe en matière de technologies et c’est Chris Earls, chef des opérations, qui l’a invité à tester le caméscope PDW-700 de la gamme XDCAM HD422.
« Avant tout, lorsque l’on essaie un nouvel appareil, il est important d’avoir à ses côtés une bonne société de services telle que Prime, pour vous apporter son soutien et son support technique », déclare Alex Metcalfe. « J’ai testé avec elle le PDW-700 de manière approfondie, puis je l’ai testé à nouveau avec Axis Films, qui a fourni les objectifs et l’adaptateur Pro35.
> Adaptateur Pro35 :
« L’adaptateur Pro35 modifie de manière radicale l’impression qui se dégage des images. Au début, la profondeur de champ ressemble à celle d’un film 35 mm. Avec le PDW-700, je disposais de plus de possibilités pour jouer avec les détails des zones lumineuses et j’avais donc la sensation d’avoir davantage de liberté d’éclairage qu’avec d’autres systèmes en mode fichier.
« L’un des inconvénients de l’utilisation d’un adaptateur Pro35 est que le processus entraîne une perte de lumière d’un diaph. Tourner en mode 25p avec une obturation de 1/50ème entraîne également une perte d’exposition par rapport à un tournage en 50i. La sensibilité du capteur d’image devient alors très importante. Le PDW-700 a bien fonctionné et j’évaluerais la caméra à 450 ASA. Avec la compensation de l’adaptateur Pro35 et le mode 25p, j’ai finalement réglé l’exposition à 200 ASA. »
« L’obtention de détails dans les zones lumineuses m’a également beaucoup impressionné. Il est possible de tourner 2,5 diaphs au-dessus de l’exposition de base avant de perdre des données. Il est tout simplement impossible d’obtenir ces résultats avec les autres caméras situées dans cette gamme de prix. »
En gardant cette possibilité à l’esprit, Alex Metcalfe a modifié les paramètres d’image de la caméra en désactivant le détail et l’écrêtage des blancs, et en réglant les niveaux Knee légèrement plus bas dans la courbe, à 90 %.
« Le détail peut produire un effet d’Aliasing qui crée une image plus nette. Cet aspect est adapté aux documentaires, mais pas vraiment à un projet de téléfilm », explique Alex Metcalfe. « C’est également pour cette raison que j’ai diminué le point de coude (Knee point), qui atténue ou fond la transition vers les zones lumineuses et semble offrir un aspect plus cinématographique. J’ai désactivé l’écrêtage des blancs afin d’obtenir le plus de données possibles sur le disque.
> Ouverture :
« Il est possible d’enregistrer les zones lumineuses jusqu’à 109 % avec le PDW-700, ce qui est un excellent point, car vous bénéficiez de plus de flexibilité d’étalonnage, tout en sachant cependant que tout ce qui se situe au-dessus de 100 % sera effacé lors de la transmission. Pendant l’étalonnage, vous pouvez donc choisir de diminuer les zones lumineuses vers un niveau de 100 %. Cependant, en procédant ainsi, vous perdrez en détail dans les zones sombres ou en contraste. La désactivation de l’écrêtage permet d’enregistrer la plage dynamique la plus large, et offre davantage de possibilités par la suite. Cela ressemble davantage à un tournage sur film, où vous pouvez conserver plus d’informations sur le négatif que sur l’impression. »
Après une longue réflexion, Alex Metcalfe a gardé l’ouverture activée : « L’ouverture est comme un détail épuré, elle produit toujours un effet d’Aliasing mais celui-ci est bien plus délicat que dans le cas du réglage des détails, et il n’affecte que les zones à haute fréquence du signal. Je n’ai pas eu le temps de le tester de fond en comble, et j’ai donc suivi les recommandations de la BBC, qui conseillaient de garder l’ouverture activée. »
L’expérience passée d’Alex Metcalfe avec les formats disque et carte mémoire l’ont rendu prudent face aux questions d’exposition. « C’est presque comme régler l’exposition des vieilles pellicules », explique-t-il. « Il faut être très attentif et se concentrer sur ce qui réduit votre capacité à être spontané. Mais avec le caméscope PDW-700 c’est différent. J’ai capturé les zones lumineuses avec des valeurs légèrement plus fortes, tout en étant certain de pouvoir récupérer les détails en post-production. »
> Prises de vue sur trépied et au poing :
Le réalisateur a opté pour une prise de vue classique sur trépied pour les séquences d’ouverture puis, à mesure que le script avançait et exigeait davantage d’action, a introduit l’utilisation d’un trépied roulant, puis la caméra au poing pour une scène de combat culminante.
Le poids combiné du Pro35 et de la barre de support, du pack batterie et du moniteur LCD 8,4 pouces sur caméra rendait l’appareil relativement lourd pour un travail au poing. Alex Metcalfe a donc mis en place un système de tenue au poing Arri et un premier assistant caméra travaillait à partir du moniteur LCD.
« Ce genre de projet ne permet pas de définir des marques et d’avoir une caméra en position pré-réglée », explique Alex Metcalfe. « Dans cette comédie, nous souhaitions donner aux acteurs un maximum de liberté.
« L’emplacement du moniteur LCD sur le caméscope rend difficile la visualisation pendant l’utilisation de la caméra (ce qui explique l’utilisation d’un moniteur LCD séparé), mais c’est un bon moyen de contrôler la progression du tournage entre deux prises de vue. »
En réglant le menu en mode de données, vous pouvez vérifier rapidement que la caméra enregistre dans le format adapté (par exemple, lorsque vous alternez entre des cadences de 25p et de 50i pour le ralenti). « La visualisation des images en un coup d’œil à partir de l’écran rabattable garantit un bon réglage de l’exposition », affirme-t-il. « Vous pouvez utiliser l’écran comme viseur pour comparer la lumière réelle avec celle obtenue par l’œilleton du viseur, puis effectuer vos réglages en fonction des résultats. Cette méthode n’est pas adaptée à une vérification précise, mais elle est un bon mode de guidage. »
> Fichiers proxy miniatures :
Alex Metcalfe a choisi de tourner la scène de combat en lumière naturelle. Cependant, alors que la journée avait commencé sur une note ensoleillée, le ciel s’est couvert alors que la scène n’était pas terminée. « La possibilité de contrôler les rushes des séquences enregistrées et la lumière correspondante s’est avérée très utile. J’ai toujours été très réticent à la consultation des cassettes par peur de les emmêler, alors que les miniatures sont bien plus faciles d’accès. Il suffit de cliquer sur le bon numéro. »
La production a également utilisé un moniteur SD de 9 pouces pour que Misha Manson Smith puisse visualiser en direct les scènes enregistrées par la caméra.
« Les fichiers proxy miniatures sont très pratiques, et parfaits pour la vérification des enregistrements. Notre superviseur de scénario créait un journal des prises de vue. Cependant, pour l’actualité sur le vif ou les documentaires, la possibilité de marquer les bonnes et les mauvaises prises sur la caméra et à démarrer le processus de sélection avant le montage peut s’avérer être un avantage. »
Alex Metcalfe recommande l’attribution de titres simples aux clips dans le menu, au début de chaque journée de tournage, afin d’éviter toute confusion lors de la post-production.
« Il s’agit d’une simple organisation du support. Vous pouvez utiliser les noms de fichiers automatiques générés par le XDCAM, mais cela pourrait entraîner des erreurs de conformation en cas de doublon. Pour éviter ce risque, j’ai simplement créé une étiquette générique pour l’ensemble des prises de vue d’une journée. Ainsi, les clips de la première journée commençaient par D1 1001, ceux de la deuxième journée par D2 1001, etc. »
> Des fichiers de données MXF pour la post-production :
Au cours des quatre premières journées, 11 disques simple couche de 23 Go, contenant chacun 45 minutes de tournage, ont été utilisés. L’équipe prévoyait de réutiliser le Professional Disc. Toutefois, en l’absence de certitude quant au workflow qui serait adopté en post production au démarrage de la production, Alex Metcalfe a conservé les séquences de tous les disques.
Le contenu a été téléchargé sur disque dur via le port Firewire situé derrière la caméra et sous forme de fichiers de données MXF (format natif Avid), puis transféré dans Avid. Des prises de vue supplémentaires effectuées sous l’eau par un caméscope professionnel HDV HVR-Z1E ont été insérées avec les contenus XDCAM HD.
Le montage a été effectué à la National Film and Television School alors qu’Alex Metcalfe cherchait à effectuer l’étalonnage à Soho.
« Nous avons besoin d’un système d’étalonnage compatible avec le format MXF. Notre seule alternative est de repasser aux cassettes. Puisque nous avons enregistré en 4:2:2, opter pour le HDCAM, c’est à dire une compression 3:1:1, serait un retour en arrière, alors que le HDCAM SR, avec une compression de 4:4:4, pourrait s’avérer quelque peu coûteux. »
> Croire en la technologie :
Le principal conseil d’Alex Metcalfe aux professionnels qui envisageraient de se lancer dans un tournage avec le PDW-700 HD422 est de faire confiance à la technologie. « Les tests et le support permettent de connaître de manière approfondie les capacités de la caméra. Ces informations ont été essentielles à toutes mes décisions de tournage.
« Vous pouvez bénéficier de plus de liberté dans votre maniement de la lumière », explique-t-il. « La qualité d’image est assez bonne pour pouvoir obtenir des détails dans les zones sombres et des zones lumineuses plus nettes qu’avec n’importe quelle autre forme de Haute Définition dans cette catégorie.
« Je souhaite obtenir un rendu riche et intense, et je tiens à effectuer l’étalonnage pour voir ce que je peux en tirer. En regardant dans mon viseur, j’avais l’impression de perdre en détail dans les zones lumineuses lorsque les tons de chair arrivaient aux environs de 90 %, mais en consultant l’histogramme je savais également que les détails étaient toujours présents.
« Avec son capteur 2/3 pouce, un échantillonnage 4:2:2 et un débit de données de 50 Mbps, le caméscope PDW-700 représente selon moi l’association entre qualité d’image et taux de compression idéale pour satisfaire les besoins de tous les marchés et des professionnels. »

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