Pour la première fois depuis cinq ans, le leader omnipotent des navigateurs marque très légèrement le pas face à ses concurrents. Un recul attribué aux failles de sécurité à l’origine de l’attaque du virus troyen Scob. Incident de parcours ou renversement de tendance? Pour la première fois depuis 1999, les parts de marché d’Internet Explorer ont enregistré une légère baisse de 1% en juin, selon le cabinet d’études américain Websidestory. De 95,7% en juin, elles sont passées à 94,7% en juillet. Une petite faiblesse qui profite aux concurrents Mozilla et Netscape qui progressent de 3,21% à 4,05% durant la même période. Websidestory n’est pas le seul à observer ce phénomène. Pour la société néerlandaise Onestat.com, spécialisée dans l’étude statistique des applications utilisées sur le web, les différentes versions d’IE (6.0, 5.5, 5.0 et 4.0) qui représentaient 94,4% du marché des navigateurs en janvier dernier ont perdu du terrain pour atteindre 93,6% en mai. À l’inverse, toutes les alternatives ont progressé sur la même période, selon Onestat. Mozilla passe ainsi de 1,8% à 2,1% de parts de marché; Opera 7.0 de 0,8% à 1%; et Safari (Apple) de 0,4% à 0,7%. La faute à Scob ? L’attaque en juin du virus troyen Scob exploitant des failles dans son navigateur n’est pas étrangère à ce recul de l’utilisation d’Internet Explorer. Rappelons qu’à cette occasion le centre d’alerte officiel du gouvernement américain, l’US-Cert (U.S. Computer Emergency Readiness Team) a conseillé d’installer un autre navigateur pour «limiter les risques d’exposition à ces vulnérabilités» exploitées par Scob. Même discours en France du côté du Cert-IST, centre de veille informatique réservé aux grandes entreprises. «Sans rentrer dans la querelle logiciel libre contre Microsoft, (…) l’utilisation temporaire d’un autre navigateur qui cohabite parfaitement avec IE sur le même poste peut être un palliatif à la situation actuelle, tant que Microsoft n’aura pas publié l’ensemble des correctifs attendus», indiquait-il dans un communiqué daté du 30 juin. «Ces vulnérabilités ont fait beaucoup parler d’elles», explique à ZDNet un porte-parole du Cert-IST. «Il est clair qu’Internet Explorer est un peu sur la sellette depuis un mois du fait de la non-correction de ses vulnérabilités». Une correction manifestement très attendue qui pourrait intervenir ce 14 juillet, date de publication mensuelle des patchs de sécurité de Microsoft. Source ZD Net News
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