Rétro-scoop

Nouvelles du passé, compréhensions nouvelles :
Le Top 5 des e-menaces pour les utilisateurs de Mac

Ce type d’attaque est extrêmement difficile à remarquer, puisque l’utilisateur est redirigé vers une copie quasi-parfaite d’un site web, même s’il tape correctement l’URL ou accède à un marque-page qui fonctionnait auparavant. Le seul indice pourrait être l’absence de certificat SSL.
3. Trojan.OSX.HellRTS.A
Trojan.OSX.HellRTS.A est plus qu’une simple e-menace, il s’agit d’un kit élaboré de développement de malwares. Le pack contient une application client-serveur, le serveur étant un service backdoor s’exécutant sur la machine infectée et l’application cliente étant utilisée par l’attaquant pour émettre des commandes. Outre le client et le serveur, le pack contient une application de configuration, Configurator, qui « réajuste » en permanence les éléments essentiels du cheval de Troie tels que le port d’écoute ou le mot de passe de la connexion, ainsi qu’un moteur SMTP, utilisé pour transmettre à l’attaquant TOUS les messages reçus par la victime.
Si le système est infecté, un attaquant peut effectuer de nombreuses opérations à distance sur l’ordinateur infecté, allant de simples plaisanteries agaçantes (lancement de la messagerie instantanée, lancement d’applications et de pages web, arrêt du système) à des actes extrêmement néfastes (notamment l’obtention de toutes les données disponibles sur le disque dur ou la redirection des e-mails entrants vers l’adresse de l’attaquant). L’attaquant peut également voir l’utilisateur travailler à son insu via le module « Desktop View ».
4. Trojan.OSX.OpinionSpy.A
La famille de spywares OpinionSpy est généralement installée par certaines applications distribuées gratuitement telles que des écrans de veille et des convertisseurs audio/vidéo. L’utilitaire d’installation de ces applications récupère le package de spywares, l’installe et l’exécute avec des privilèges root. Trojan.OSX.OpinionSpy.A se présente comme étant un outil de recherche marketing, mais il ne s’intéresse pas uniquement aux habitudes et préférences de navigation des utilisateurs : il ouvre également des backdoors et des accès vers de nombreux documents détectés à la fois sur les disques locaux et distants.
5. Trojan.OSX.Boonana.A
Trojan.OSX.Boonana.A est une e-menace multiplateforme s’exécutant à la fois sous Windows, Mac OS X et Linux. Ce malware Java télécharge des fichiers malveillants dans le dossier de départ de l’utilisateur, dans un dossier invisible nommé « .jnana », puis installe un serveur IRC local, et un serveur Web, entre autres. Le malware Boonana tente également de modifier les paramètres du serveur DNS afin de détourner les requêtes de sites légitimes vers des sites web « spoofés », dans le cadre d’une tentative de phishing extrêmement efficace.
 « Les utilisateurs de Mac sont concernés par un nombre plus restreint de e-menaces que les adeptes de Windows, mais nous leur recommandons d’adopter des mesures préventives pour s’assurer de profiter d’Internet sans mauvaises surprises, déclare Fabrice Le Page*. La sécurité est pour nous une priorité depuis 15 ans, et ce, qu’elle que soit la plateforme ciblée : Mac OS, Windows ou Linux. Se protéger c’est aussi protéger les personnes avec qui nous communiquons et contribuer à bloquer l’expansion des malwares qui polluent nos usages numériques. Même si la surenchère n’est pas notre objectif, il n’en reste pas moins qu’il suffit d’un seul virus pour être infecté ».
* Chef de Produit BitDefender chez Editions Profil.
Source : ITRnews

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