Cette année, l’humanité aura créé 1 200 milliards Go de données, soit l’équivalent de 75 milliards d’iPod de 16 Go. Un volume considérable de données stockées au sein de datacenters qui ont, certes, gagné en puissance de calcul, mais qui doivent surtout être d’une fiabilité à toute épreuve.
Sans le savoir, nous sommes tous dépendants des datacenters. Quand un internaute envoie une requête à un moteur de recherche, quand vous faites un achat en ligne ou que vous dialoguez avec vos contacts Facebook, ce sont des datadcenters qui opèrent derrière et relayent les informations. Il faut en en effet savoir que les informations échangées chaque heure sur Internet permettraient de remplir 7 millions de DVD.
Et plus nous sommes dépendants des datacenters, plus les conséquences des interruptions de service deviennent lourdes. En effet, si les 509 147 datacenters existants (ils occupent une surface au sol équivalente à 3 308 terrains de foot) subissaient 2,5 pannes (une valeur moyenne) de 134 minutes par an, cela représenterait 2,8 millions d’heures d’interruption de service. Soit une perte totale de 320 milliards d’euros. Cette somme suffirait à acheter un yacht à chaque habitant de la ville de Munich en Allemagne. Et pourtant aujourd’hui, un serveur a, en moyenne, 45 fois plus de capacité de calcul qu’un serveur de configuration similaire installé il y a 10 ans.
Source : ITRNews