Descriptif des différentes configurations présentées; mise en réseau des nouvelles stations Avid DS Assist avec la station Avid DS Nitris, configuration et création du Workgroup DS, différences antre Avid DS Assist et Avid DS Nitris, Station DS Light (Soft Media composer + DS Assist + Mojo SDI) : nous remercions à cette occasion la participation active de Vincent maza Chef Produit européen et François Brochet de Pike Ect à cette journée :
> Descriptif de la configuration présentée :
– Station principale, DS Nitris V8 (64bits) sur HP XW9300 OS Windows 64.
Boitier Nitris, stockage Médiadock, 4Go de RAM.
– Station light, DS Assist (32bits) + Médiacomposer Soft + Mojo SDI sur HP XW8200
OS Windows XP(32bits). Stockage interne composé d’un disque interne SATA 7200 trs.
– La mise en réseau des deux stations est passée par le réseau entreprise CTM
(gigabit ethernet classique). Ce n’était pas une connection croisée, optimisée avec des cartes gigabit dédiée.
– Le but avoué de la démonstration était : d’une part, de prouver la parfaite complémentarité d’un DS Nitris et d’une station assistante sur le même réseau. (permettant ainsi de travailler sur les mêmes médias et les mêmes projets, en SD et même en HD non compressée) et d’autre part, de présenter une station DS Light, pleinement fonctionnel, capable de faire des entrées sorties vidéo.
> DS Nitris et DS Assist :
. La configuration est assez simple à mettre en place (techniquement parlant). Pour la
pratique, il faudra une bonne dose de rigueur.
. Il suffit de créer un Workgroup DS dans lequel le Nitris est le contrôleur et y adjoindre la station DS Assist. Ainsi, les 2 stations voient et peuvent travailler sur n’importe quel projet. En revanche, il est impossible de travailler à 2 sur le même projet au même moment. C’est le premier qui ouvre un projet qui a la main. Nous ne sommes pas sur Avid Unity !
Pour contourner cela , il faut créer un projet que l’on appellera « ECHANGE DS ASSIST » qui ne servira qu’à déposer les séquences à travailler venant du Nitris et les séquences terminées du DS Assist. Exactement comme une boîte de dépôt.
. L’opérateur sur Nitris ouvre « ECHANGE », procède à un « Import to current project » pour rapatrier la séquence à truquer. Une fois fait, l’opérateur retourne dans son projet en cours appelé « Confo ».
. L’opérateur sur le DS Assist, à partir de son projet « Trucages » procède à un « import to current project » de la séquence située dans ECHANGE. Il peut ainsi travailler dans son propre projet. Une fois sa séquence terminée, qu’il renommera sous un autre nom, l’opérateur retourne dans ECHANGE et fait « Import to current project ». Il peut retourner dans son projet « Trucages ».
. L’opérateur sur Nitris peut récupérer cette nouvelle séquence en la réimportant dans son projet « Confo ».
. C’est un peu contraignant, mais c’est la seule façon d’éviter d’avoir des messages d’erreur sur les permissions d’utilisation des projets. En restant, à chaque moins d’une minute dans ce projet échange, on diminue considérablement ces risques de messages. Encore une fois, il est impossible d’ouvrir en même temps le même projet. En revanche, aucune limitation sur le partage des médias. L’autre bémol est qu’on ne peut réintégrer des plans truqués automatiquement dans une séquence qui serait en train d’être étalonnée par l’opérateur Nitris. Cela sous entend beaucoup d’organisation, et un minimum de travail de l’opérateur Avid Nitris pour réintégrer les plans truqués, sous forme de composite container. Par contre on gagne un temps incroyable, car on n’a pas besoin de copier les
médias. Le DS Assist travaille directement sur les médias situés sur le stockage Médiadock du nitris.
. Il faut quand même configurer les stockages sur Nitris et sur Assist, de façon à ce que les stations puissent accéder aux stockage, avec les accés qui conviennent (en lecture et/ou écriture). On a la liberté de faire ce qu’on veut, notamment de calculer sur les disques du Nitris ou du Assist, à partir des deux stations !
> Station DS Light (Soft Media Composer + DS Assist + Mojo SDI) :
. La station XW8200 (os windows 32bits) tournait avec, en parallèle, Adrénaline et le mojo SDI, et le logiciel DS Assist. En configurant correctement Adrénaline et DS sur l’indexation des dossiers de stockage vidéo (forcer les deux logiciels à ne travailler qu’en MXF), on gagne un temps précieux d’export de média. Une fois la conformation, ou la numérisation effectuée sur Adrénaline, il suffit d’exporter la ou les séquences, en AFE. Cela prend entre 2 et 20 secondes, selon l’ampleur de la séquence (quelques minutes à 60 minutes de timeline). Tout en laissant ouvert Adrénaline, on passe sur DS Assist en important l’AFE. C’est instantané, tous les rushes et les infos de montage et d’effets sont dans la
timeline DS. Une fois la séquence étalonnée et truquée, il faut la calculer. Puis faire un export en QT Ref. C’est instantané car ce n’est qu’un pointeur. Repasser dans Adrénaline, réimporter le QT, faire une séquence de ce nouveau média, et procéder au Digital Cut (sortie sur bande).