Voilà plusieurs années qu’on en parle, et la technologie 4K fait enfin son entrée sur le marché grand public. Des modèles compatibles ont été récemment annoncés, et débarqueront dès la fin de l’année à des prix un peu plus abordables. Comptez tout de même autour de 5 000 € pour un téléviseur 55 pouces, compatible 3D sans lunettes et 4K. Annoncée depuis plusieurs années, la technologie s’apprête à envahir nos boutiques, et peut-être à terme nos foyers.
10 ans d’évolution :
Depuis quelques années, le marché des téléviseurs ne cesse d’évoluer pour adopter de nouvelles technologies, de plus en plus rapidement. On a vu l’arrivée des premiers écrans LCD, vendus une fortune pour une qualité bien médiocre au regard des produits actuels. Depuis plus d’une décennie aux Etats-Unis, et quelques années seulement en France, on a vu apparaître en masse les écrans dits de « HD ready » (1280 x 720p), grimpant en définition, puis le « full HD », nativement capable d’afficher des résolutions de 1920 x 1080p.
Aujourd’hui, on commence à parler de « 4K », le format prévu pour succéder à la HD actuelle. Le terme « 4K » fait référence à son format, cette fois-ci de 4 096 x 2 160 pixels, soit plus de deux fois la résolution des téléviseurs full HD. Certains constructeurs commencent même à parler de « 8K », bien que cette technologie soit encore illusoire à l’heure actuelle pour le grand public, tout du moins avant l’horizon 2020.
Quel intérêt ?
L’intérêt actuel d’une telle résolution dans nos salons, en dehors d’un affichage extrêmement fin et donc plus « réaliste », concerne la 3D. Une résolution 4K permettrait un rendu 3D en haute définition, les deux flux nécessaires à la 3D (pour chacun des yeux) étant projetés en simultané, et non plus en alternance, pour un rendu final bien plus agréable.
Attention cependant, pour profiter d’une telle résolution, de grandes diagonales seront nécessaires, ainsi qu’un recul d’au moins trois mètres. C’est d’ailleurs pour cela que les téléviseurs 4K présentés dépassent désormais les 50 pouces.
Comme toujours, l’offre technique est bien plus étoffée que les contenus. La 4K est surtout présente au cinéma, mais depuis très peu de temps en natif, et dans certaines salles.
Un représentant de la division Sony Pro a récemment déclaré lors d’une conférence de presse que la 4K « n’est plus qu’une question de temps avant [qu’elle] ne devienne un standard au cinéma ». On imagine que le Blu-Ray, même double-couche, ne devrait plus être suffisant pour stocker des films dans une telle résolution, qui peuvent atteindre plusieurs centaines de Giga. Le BDXL récemment officialisé, capable de stocker jusqu’à 128 Go, est perçu comme la solution au problème de stockage. Quant aux contenus télévisuels, ils devraient tirer parti de la 4K que d’ici une dizaine d’années. Au Japon, la NHK, première chaîne du pays, travaille depuis plusieurs années sur les flux 4K et même 8K, et envisage un nouveau standard de division prévu pour diffuser des programmes 8K sur une chaîne dédiée.
Malgré des arguments en défaveur de la 4K (budget, taille de l’écran, manque de contenu), les téléviseurs compatibles pénètrent peu à peu le marché, et devraient s’imposer grâce à une réduction rapide des coûts et l’arrivée des premiers contenus compatibles. D’ici un ou deux ans, on peut envisager une expansion aussi rapide que celle des actuels téléviseurs HD, qui équipent plus de la moitié des foyers français aujourd’hui.
Source : comment ça marche
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